Et pourtant,
ici, c'est un peu un art de (se laisser) vivre.
On se balade dans les rues comme on se laisserait porter par le Mékong.
Habituellement lieu de passage, Savannakhet n'est pas (ou n'est plus) ce que l'on pourrait appeler un "hot-spot" touristique. On s'y arrête 1 ou 2 nuits, le temps de faire la paperasse pour passer en Thaïlande.
Certes, depuis la construction du pont avec la Thaïlande 2km en amont, le centre a été un peu déserté et semble un peu à l'abandon, et c'est sans doute aussi ça qui fait son charme.
Qu'est-ce qui m'a fait rester plus longtemps ici? L'architecture.
Les témoignages de la présence française sont nombreux en centre ville, beaucoup de villas Art Déco, mais aussi de l'architecture laotienne traditionnelle, les influences thaï et vietnamiennes, de quoi largement satisfaire mes petites mirettes !!!
On y trouve même des maisons abandonnées!
Le mélange des styles ne jure pas, et les influences se mélangent en harmonie.
Il fait bon flâner dans les larges rues, croiser les habitants, et répondre aux nombreux "sabaidee"
Pétang, un art de vivre!
Mêmes règles qu'en France, on y joue en doublette ou en triplette, seule différence, on pose le cochonnet, on ne le lance pas.
Ces messieurs ont été très sympa de me laisser regarder et photographier leur partie. Ils m'ont même proposer de participer, ce que j'ai poliment refusé (tu vas pas aller leur pourrir la partie quand ils jouent de l'argent !!!)
Comment finir une belle journée à Savannakhet?
Un beau coucher de soleil sur les berges du Mékong et un petit tour au night market et y grignoter quelques brochettes et glaces au lait de coco!
J'ai beaucoup aimé cette ville, son indolence, son laisser vivre.
Malgré le potentiel photo du lieu, la session n'aura pas été aussi prometteuse que je l'espérais, mais ce ne sera qu'une excuse de plus pour y retourner !!!
