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mercredi 28 décembre 2016

Melaka / Malaysia / nov-dec 2016


Melaka en VO
Malacca pour les western people, les massaleh, les blancbecs comme nous quoi

C'est une ville qu'elle est bien pour se poser

J'y aurais passé 26 jours (soit autant qu'au Cambodge l'année derniere), et pour une fois j'ai pu prendre le temps de profiter du lieu, découvrir plus en profondeur et tisser des liens.

Entre frénésie touristique des weekend et quiétude en semaine, Malacca s'explore et se redécouvre à chaque coin de ruelle.


Pour vous situer,
on est dans le sud de la péninsule malaise, sur la côte ouest, bordant le détroit du même nom.
À 150km au sud de Kuala Lumpur, à 250km au nord de Singapour, et juste en face, par delà le détroit l'île de Sumatra.

C'est cette position privilegiée qui a fait l'histoire et l'essor de la ville.
Fondée au XIVe siecle, elle est rapidement prise par les portugais qui y fondent un de leur principal comptoir commercial en Asie du sud-est.
Ils y resteront 130 ans, puis seront chassés par les hollandais qui développent rapidement leur réseau commercial sur toutes les îles indonésiennes et l'Asie orientale.
À la fin du XVIIIe, la ville passe sous protectorat brittanique, et le restera jusqu'a l'indépendance de la Malaisie en 1957.

Pricipale plaque tournante des échanges commerciaux aux XVIe-XVIIIe, le port s'essouffle petit à petit au profit de nouveaux comptoirs comme Singapour ou Georgetown, puis Kuala Lumpur au XIXe.
Malacca renait de ses cendres à la fin du XXe grace au tourisme et son classement a l'UNESCO en 2008.


Jonker Street (ça vient des hollandais), c'est le centre névralgique. En plein coeur de Chinatown, l'artère principale du centre s'anime dès le vendredi soir pour son fameux night market.
Il faut pas loin d'1h pour parcourir les 500m sur lequels s'étalent marchands de fringues, d'objets et souvenirs en tout genre et streetfood.
Le weekend, se sont des cohortes de singapouriens et de touristes malais qui envahissent les rues.
Au programme, concours du meilleur selfie of course !




Il reste encore pas mal de vestiges de l'occupation portugaise, surtout des bâtiments défensifs et religieux. 


Sur la bukit St-Paul, une ancienne église catholique, que les portugais avaient dédiée à la Vierge, et que les hollandais se sont reappropriee et ont rebaptisée. 




Alors, pourquoi uniquement des clichés du haut des bâtiments ou des détails? Parce qu'à l'intérieur et autour il y a des tentes de marché degueulasse et ça fait pas joli sur les photos.
Quoique ...


Le musicos, qui vient chanter à l'entrée de l'église tous les jours, a bien voulu se prêter au jeu, 
Les touristes chinois un peu moins.


La porte A Famosa, vestige de l'ancien bastion portugais.



Un peu en dehors du centre, la floating mosq est superbe, particulièrement au coucher du soleil.








Ce que j'ai apprécié sans doute le plus, c'est simplement me balader au bord de la rivière, remonter son cours bien aménagé, regarder passer les bateaux.




Après l'orage, toujours une belle lumière. ..


Sous ces latitudes, quand l'orage gronde, mieux vaut se mettre a l'abri rapidement, 
Parce que quand il se met a flotter, ça fait pas semblant  !!!


Toujours le long de la rivière






Toujours prêts à une petite pause photo !!!



Chinatown regorge de rues et de ruelles que j'ai adoré explorer.




Je crois avoir trouvé la réincarnation de David Bowie :D










Je ne sais plus exactement si c'est un temple chinois ou une sorte de musée, toujours est-il que j'ai beaucoup aimé le travail de sculpture du porche.





Gan Boon Leong est un "héros" local. Considéré comme un des fondateurs et promoteur du bodybuilding en Malaisie, il a remporté plusieurs titres de Mr Asia dans les années 50, et a reçu a titre honorifique le Mr Universe en 2010.



La rue où  j'ai habité pendant presque un mois.



La Jalan Tukang Besi tire son nom des nombreux forgerons qui y étaient installés. Il n'en reste aujourd'hui plus qu'un. 
Je pouvais le voir travailler quasi tous les matins en face de la GH.




Et dans la même rue, une mosquée, un temple chinois et un temple hindou.




Un des commerçant du quartier à qui j'ai acheté une babiole et qui a bien voulu que je lui tire le portrait. 
Il est la troisième et sans doute dernière génération à tenir cette boutique. 



Une des particularités de Malacca, ses fameux tuk-tuk.
Kitschissime à souhait, on peut choisir de se déplacer avec Hello Kitty, Pikachu, Transformers ou encore La Reine des Neiges. 
Lumières et sound system inclus !!!!



Petits essais de poses longues sur la rivière. 



La P1 de Malacca, c'est terminé !
Rdv très bientôt pour la P2 consacrée au streetart 

Très bonnes fêtes de fin d'année à tous !!!